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L’observation de la morphologie des débris de verre ou les restes de verre sur un châssis de fenêtre permet de faire la distinction entre un bris provoqué par un choc thermique d’un autre obtenu à la suite d’un choc mécanique.

Le bris mécanique d’une vitre entraîne des fissures très angulaires qui partent d’une zone d’impact alors que le bris thermique entraîne des fissures aux arêtes plus arrondies, et ne partent pas d’un point unique

Une vitre ordinaire à tendance à se fissurer lorsqu’elle est chauffée et qu’elle atteint la température de 150 à 200°C. La différence de température entre la surface exposée de la vitre et le verre masqué par le montant du châssis joue un rôle dominant dans l’apparition de fissures. Une différence de température située entre 58°C et 80°C selon la caractéristique du verre est nécessaire pour que le phénomène débute.

Concernant le bris d’un simple vitrage ( et non plus l’apparition de fissures)

  •  Une limite inférieure de 300°C
  • Une vitre de 3 mm d’épaisseur casse à environ 340°C
  • Une vitre de 4 à 6 mm d’épaisseur casse à environ 450°C

Les doubles ou triples vitrages ont une résistance au feu plus longue avant de se briser. Pour des feux de courtes durées il est probable qu’ils ne se cassent jamais ou alors bien après un simple vitrage dans un feu d’une durée supérieure.

  • Pour des doubles vitrages de 6 mm d’épaisseur, la température de 600°C est avancée.